Mêle l'Ange Idéal

08 janvier 2022   |   par Nicolas Goudenove

"Un jour, peut-être, te raconterai-je
Ce qu'est le Mélange idéal,
Emprunté à d'autres annales.

Celui que l'on nomme aussi Point Stoechiométrique,
Instant précis où tout peut exploser
Parce que les conditions et proportions de substances propices sont réunies.

Même si aujourd'hui je me concentre
Et mêle l'ange idéal
A l'apaisement des tensions et autres conflits,
Jamais je ne renierai ou n'oublierai
Tous ces apports de mon ancienne profession.

Véritable camp d'apprenti sage et d'entraînement
De ma Vie de l'Ici et du Maintenant,
Apports précieux et enrichissants de la prise de risques,
De la confrontation à tous les dangers,
Et du retour au calme et au repos amplement mérités.

Aussi ce sont ces derniers mots
Que j'aimerais tant en ces moments présents te susurrer.

Retour au calme
Repos bien mérité
Comme après un garde à vous,
Et pour d'autres gardes à vues aussi.

Repos !

Fini le Fixe et l'obsession figée sur les idées les plus noires,
Sur ce qui obscurcit nos avenirs à tout prix
Alors que rien n'interdit un autre regard.

Et même avec un train de retard,
Chacune et chacun peut à tout moment changer de gare.

Car si le mot ment, pressent,
Violent, imprudent, paralysant, brutalement
Tout peut basculer en un instant,
Dis toi que le mieux finalement
Est de se tenir plus tôt distant
De tout climat à ce point menaçant.

Les rangs forts sont ces renforts d'un autre temps,
Celles et ceux qui nous ont enseigné sagement
Que le Loup ou l'agneau sont toujours nourris depuis le dedans,
Et que le berger qui les héberge est le responsable émotionnellement
De ce qu'ils deviendront en grandissant.

Mets l'ange idéalement dans ce qui te parle intérieurement
Davantage que ce que l'on te dicte extérieurement.

Le berger, la bergère rient,
Et gai rire est bien le plus puissant
De toute la gamme des medic'aimants...
Naturellement.

Gardien(ne) du Feu
Te voilà vigile de nos jours heureux
De nos rêves les plus précieux
Gare à celle ou celui qui allument et attisent d'autres incendies,
Remuent les braises de nos mémoires cellulaires,
D'autant plus celles qui déplaisent,
Plutôt que ces étincelles qui embellissent nos vies."