"Et si l'on mettait un terme A cette anxyogène ambiance ? Et si on réinventait Celui de "antianxyogènosité" ? Sur fond d'urgence s'il vous plaît ? Car à se concentrer, A relever et à communiquer Sur tout ce qui profondément nous déplaît, On ne fait que le développer, Le propager, et l'amplifier. A l'image d'un feu Sur lequel de l'huile serait projetée Faute d'avoir mieux trouvé. Que de bonheur en vérité Pour celle ou celui que l'on voudrait oublier... Sauf que c'est son propre incendie déclenché, Qui poursuit de nous détruire et nous ravager. Pourquoi attendre davantage pour coorganiser, Corêver, cocréer La meilleure version du Monde Que l'on souhaite habiter ? En osant juste un pas de côté ? C'est pourtant éprouvé et prouvé Depuis de si longues années... C'est en Soi que les réponses sont cachées... Et c'est vrai C'est aussi coton de s'y aventurer. Le Sauveur, le Bourreau, la Victime Y sont parfois logés, Et nous les nourrissons A longueur de journée. Ainsi lorsque nous en croisons En miroirs projetés... Dans d'autres réalités. Sans doute sont ils là Juste pour nous éclairer. Anxiogène comme anti oxygène Nous empêche dans ce cas De pleinement respirer. Il existe d'autres voix Que celle de clamer à tout va Que plus rien ne va. Essayons d'emprunter cette voie, De régénérer ou réinventer De nouveaux tracés entre nous, Sorte de plasticité collective Cérébrale amicale, Sociale, familiale... Et le reste suivra. A l'image de Dame Nature Qui pousse en silence, En confiance, en conscience Reconnectons notre joyeuse et humaine essence, Et l'Amour entre nous en découlera. Et cela vaudra mille schémas Et autres stériles débats et combats Pour notre grandiose Renaissance. Nous pouvons aussi nous désigner Bâtisseur de ce projet là, Et assumer notre part de responsabilité."