"Du jeu de rôle, à d'autres "je" moins drôles, Comme ces profils du book de faces, Qui peu à peu pourraient se retrouver Bien malgré eux dans d'autres mondes Qui feraient que peu à peu ils ne s'effacent. Une emprise pour quel type d'empereur ? Comme celle d'autres sectes de la peur, Et autres labeurs tout au long des heures De connexions docilement accordées. Comme ce petit tour de passe passe Que l'on voudrait te faire avaler. Fini le jeu pour d'autres raisons contrôlées Et qui ne font qu'engranger la fortune De fous et autres psychopathes en liberté. Urgent urgent urgent, Disait-on sur les ondes de mon ancien métier, Lorsque trop de vies étaient directement menacées. La poésie qui fait la nique aux algo digitalisés Aura bien fait pour tout tenter Mais jamais elle ne se fera enfermer, Totalement numériser au risque d'y laisser son âme Et ce qui lui permet de vibrer. Beaucoup depuis des mois ont annoncé la fin, L'écroulement de ces réseaux, Qui petit à petit nous parquent Comme d'autres animaux dans les zoos. Avec des cages invisibles Et pourtant bien de plus en plus nuisibles. Mais lorsque un à un s'échappent celles et ceux que l'instinct humain prévient, Un beau matin ce piège devient vide, inoffensif et vain. Aussi, me fiant à mon intuition et mon goût avéré des grands espaces et de la Liberté, Et voyant se profiler une prison virtuelle et bien réelle Dans le projet de davantage en Corps Nos esprits digitali-cadenasser, Il approche à grand pas le moment de prendre le large, Quitte à passer de nouveau pour un barge. On peut se penser berger, S'ignorer mouton dans toute cette virtualité, Mais se laisser dévorer par les loups Sans même les sentir arriver... Jamais de la Vie, la Vraie, Celle pour laquelle je suis né."